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Nous sommes ici en mauve (sans système de transport intelligent)

Un service pour adolescents seulement

Le 22 novembre 2017, la ville de Magog, de concert avec la MRC de Memphrémagog, a annoncé la mise sur pied d'un service de "taxi-ado" offert seulement aux jeunes de 12  à 17 ans.  Pour les détails cliquez ici.

Sans service de transport, les femmes demeurent isoléesCommuniqué 8 mars 2018

 

À l’occasion du 8 mars, les Oubliés de l’autobus rappellent que les femmes sont particulièrement vulnérables au manque de transport collectif.

 

Beaucoup de ménages n’ont qu’un véhicule; lorsqu’un seul conjoint travaille, c’est généralement la femme qui reste sans transport, isolée. Dans les faits, elle est dépendante de son conjoint pour ses déplacements. Et si des difficultés de couple surviennent, la femme devient très vulnérable.

 

Le problème est encore plus criant pour les familles monoparentales sans véhicule personnel. Que faire sans transport avec des enfants à charge? Comment même les nourrir quand on habite loin des centres, dans des endroits où les services de livraison ne se rendent pas? Comment gérer les problèmes de santé? Comment amener les petits à la garderie sans automobile?

 

Ce type de situation, intolérable dans une société civilisée, pousse les Oubliés de l’autobus à réclamer un service universel de transport collectif dans la MRC de Memphrémagog. La formule taxi-ado mise sur pied par la ville de Magog doit être étendue à l’ensemble de la population, sans limite d'âge et sans l'exigence de deux personnes minimum. Le service doit être géré par un logiciel de répartition efficace. Ce système de transport intelligent a fait ses preuves dans l’ensemble du Québec sous l’appellation de taxi-bus.

L'isolement tue

(...)le déficit amical serait aussi toxique pour l’être humain que le tabagisme ou l’alcoolisme. Pire, vivre isolé serait plus dommageable pour la santé que le manque d’activité physique ou l’obésité !   « Toutes ces études le prouvent : l’interaction sociale est la pierre angulaire de l’espérance de vie et a plus d’impact sur la santé que la génétique, l’argent, le type d’emploi ou même le taux de cholestérol », affirme le Dr Martin Juneau, cardiologue et directeur de la prévention à l’Institut de cardiologie.

« J’ai l’impression que notre situation se compare à celle du Royaume-Uni, avec environ 15 % de personnes isolées. Si la solitude est un problème influencé par des facteurs personnels comme l’état de santé, le revenu, la présence ou pas de famille, elle dépend aussi de facteurs externes qu’on peut influencer, comme l’aménagement urbain ou l’accès aux transports »,explique le professeur André Tourigny, médecin-conseil à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Le Devoir, 26 janvier 2018